Notre mission

Pour traiter efficacement un grand nombre de pathologies graves, le plasma est la seule source actuellement disponible pour la fabrication de certains médicaments essentiels. On parle notamment des immunoglobulines et de certains facteurs de coagulation.

Comme pour le don de sang, le but est donc bien ici aussi de sauver des vies.

QUEL EST L’ENJEU ?

Au-delà des approvisionnements en sang et en plaquettes à maintenir, le besoin en plasma devient de plus en plus primordial. Le recrutement et la fidélisation de nouveaux donneurs en plasma sont indispensables pour répondre aux objectifs fixés depuis 2018 par le Ministère Fédéral de la Santé. Une mobilisation de tous est nécessaire afin d’y parvenir.

Les besoins en plasma augmentent et, pour y faire face, le SFS s’est fixé comme objectif de recruter 5000 nouveaux donneurs sur les 3 prochaines années.

OÙ LE PLASMA EST-IL TRAITÉ ?

L’information selon laquelle une partie du plasma prélevé est cédée à une société pharmaceutique est tout à fait correcte.
Contrairement à la production des dérivés sanguins, le processus de production spécifique de ces médicaments implique une expertise et des infrastructures propres à l’industrie pharmaceutique dont la Croix-Rouge ne dispose pas.

Depuis 2018, selon les conditions fixées par le ministère de la Santé dans un contrat cadre, le SFS doit livrer, chaque année plus de plasma à une société pour le fractionnement car le SFS n’est pas équipé pour ce type d’opération.

QU’EST-CE QUE LE FRACTIONNEMENT ?

Le fractionnement est l’opération qui consiste à extraire certaines molécules du plasma et les conditionner sous une forme stable pour réaliser des médicaments. Aucune alternative synthétique n’existe. Seul le plasma humain contient ces précieuses protéines.

POURQUOI CE CONTRAT ?

La dépendance énergétique extérieure et les conflits actuels montrent à quel point l’approvisionnement de chaque pays est dépendant d’une conjoncture mondiale. Le même constat vaut pour l’approvisionnement en plasma encore trop tributaire de fournitures internationales.

Pour garantir une stabilité d’approvisionnement, nous devons tendre vers l’auto-suffisance car la vie de nombreux patients en dépend.

COMMENT POUVONS-NOUS ATTEINDRE CET OBJECTIF ?

Le seul levier est le don de plasma en plasmaphérèse. En un don de plasma, le donneur peut donner 650 ml contre 230 ml extraits d’une poche de sang, soit 3 fois plus.
De plus, un donneur peut également donner son plasma entre deux dons de sang voire toutes les deux semaines.

Pour y parvenir, nous devons augmenter le nombre de nouveaux donneurs de plasma mais aussi le nombre de dons par donneur par un recrutement des donneurs et par une fidélisation accrue !

QUEL ENJEU POUR CEUX QUI EN ONT BESOIN ?

De nombreux problèmes de santé majeurs nécessitent un traitement à base de produits dérivés du plasma (maladies chroniques, rares, invalidantes liées à un trouble ou déficit d’immunité) et de nouvelles applications thérapeutiques sont découvertes chaque année.

A titre d’exemple, pour qu’un patient souffrant d’un déficit immunitaire puisse mener une vie plus ou moins normale, il ne faut pas moins de 130 dons de plasma chaque année... Un traitement qu’il devra recevoir à vie.

Pour ces patients manquant sensiblement de défenses immunitaires, le plasma est la seule opportunité d’avoir une vie (quasi) normale.

Le plasma est précieux. N’attendons pas pour en parler autour de nous et agir.