Vous vous posez d'autres
questions sur le don de plasma ?

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Qui peut donner son plasma ?

Que dois-je prévoir avant de donner ?

  • Le don de plasma est-il sûr ?

    Plusieurs mesures garantissent la sécurité maximale du don pour le donneur et pour le receveur :

    -       Le don est bénévole et volontaire ;

    -       Un entretien médical des donneurs avant le don vérifie l’aptitude au don ;

    -       Pour chaque don, un matériel stérile (poche et aiguille) et à usage unique. Tout risque de contamination est donc exclu.

    -       Des analyses biologiques sont effectuées sur chaque don ;

    -       Le plasma est traité afin de réduire la présence éventuelle de virus ou de bactéries ;

    -       Il est demandé au donneur de nous contacter après le don s’il pense qu’il y a un risque à transfuser son sang. Le don est alors écarté. En cas de doute ou si vous pensez qu’il y a un risque, téléphonez au 078 051 053.

    De plus, un système de qualité est mis en place afin de maîtriser tous les procédés en relation avec les activités du Service du Sang.
     

  • Pourquoi faut-il à chaque fois remplir un questionnaire médical ?

    Grâce au questionnaire et lors de l’entretien médical confidentiel, il est possible de juger si l'état de santé actuel du donneur lui permet de donner ou non son plasma. Cela aussi bien dans l'intérêt du donneur lui-même que dans celui du receveur. C'est pourquoi le questionnaire comporte des questions sur d’éventuelles maladies, une opération, des voyages, sur la possibilité de comportements à risque, etc.

    Des réponses correctes, précises et honnêtes à toutes ces questions sont indispensables pour assurer la sécurité transfusionnelle tant du donneur que des patients que recevront les produits issus du don.

Quand puis-je donner ?

Quelques généralités

  • A quoi sert le plasma ?

    Sur l’ensemble du plasma prélevé par le Service du Sang, 10 % seront transfusés tels quel après un traitement approprié. Les 90 % restant seront cédés à une entreprise pharmaceutique qui fera des médicaments à base des protéines qu’il contient. Ces médicaments ne peuvent être fait qu’à base de plasma humain et sont indispensables à la survie et au mieux-être de nombreux patients.

    Sous sa forme naturelle ou sous forme de médicaments, le plasma sert à traiter un grand nombre de pathologies.

    Les immunoglobulines

    o   Les déficits immunitaires primaires (présent chez les malades dès leur naissance) :
    Manque ou absence de défenses immunitaires rendant les malades extrêmement sensibles à toutes les infections : otites, pneumonies et sinusites à répétition, infection du sang et de la peau, lésions organiques graves voire mortelles…

    o   Les déficits immunitaires secondaires (survenu au cours de la vie)  :
    Disfonctionnement du système immunitaire dû à des facteurs externes (virus, chimiothérapie…) ou des maladies auto-immunes.

    Les facteurs de coagulation : troubles de la coagulation (hémophilie…)

    L’albumine : hémorragie, grand-brûlés, opérations chirurgicales…

    Cette liste n’est bien entendu pas exhaustive. Outre les exemples précités, le plasma et ses dérivés servent à soigner beaucoup d’autres pathologies.

  • Pourquoi sollicite-t-on de plus en plus les donneurs pour le don de plasma ?

    Les besoins en plasma augmentent sans cesse. Chaque jour de nouveaux patients doivent débuter un traitement nécessitant entre autres une injection d’immunoglobulines. 
    Pour la production des médicaments dont elle a besoin, la Belgique, ainsi que toute l’Europe, dépend en grande partie du plasma provenant de l’Amérique. Afin de d’assurer une autonomie et sécurité d’approvisionnement, le gouvernement a décidé que d’ici 2025, la Belgique devait subvenir à au moins 50 % de ses besoins en plasma.

    Pour répondre à ces objectifs il est, entre autres, impératif que les différents organismes de transfusions belges augmentent significativement la quantité de plasma prélevé.
     

  • Est-il vrai qu’une partie du plasma est vendu à une société tierce ?

    Oui, car pour traiter efficacement un grand nombre de pathologies graves, le plasma est la seule source actuellement disponible pour la fabrication de certains médicaments essentiels comme les anticorps (immunoglobulines) et certains facteurs de coagulation.

    C’est pour cette raison qu’une partie du plasma prélevé est cédée à une société pharmaceutique à un prix réglementé et fixé par l’Etat.

    Le processus de production spécifique de ces médicaments implique une expertise et des infrastructures propres à l’industrie pharmaceutique dont ne dispose pas la Croix-Rouge.

    Comme pour le don de sang, le but est donc bien ici aussi de sauver des vies.
     

Pourquoi est-ce important de donner ?

  • Pourquoi le don de plasma n’est-il pas rémunéré ?

    En Belgique, comme dans d’autres pays par le monde, il a été décidé que le don de sang, plasma et plaquettes était non-rémunéré. Cela en grande partie pour une raison de sécurité transfusionnelle, tant pour le donneur que pour le receveur. Un donneur pourrait en effet être tenté de mentir sur son état de santé dans le seul but de pouvoir donner son sang et donc de percevoir cette rémunération. Un comportement engendrant un risque pour la santé du receveur mais aussi pour la sienne.